Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Histoire du village et visites des hameaux peuls.

Publié le par David

Fora Diawara est un petit village relativement récent. Je vais essayer d'écrire une petite histoire du village. Merci à Djiby Mbaye pour toutes les infos  .

Le terme "Fora", désigne le village en Soninké. Le village est né en 1755, avec l'arrivée de Mamoudou Diawara venant de Mauritanie.

La famille Diawara est une famille de bergers qui parle le Soninké (prononcé Soaniké).

Il s'installe donc et fonde le village, ce premier hameau est alors appelé "Gourel Mamoudou Siley".  Ils seront vite rejoint par d'autre famille Soninké, tel que les Fofana, actuellement chef du village.

Dans la région on parle le Soninké et le Poular, la langue des peuls.

Ainsi des familles Peuls vont, elles aussi se joindre au village tel les Mbaye, Ndiaye, Konté et Camara. Les nouveaux habitants sont attirés par les grandes terres fertiles du "Wallo" à quelques kilomètres au nord-est du village qui représentent d'abondants pâturages pour le bétail ainsi que des terres pour cultiver le maïs, le mil et autres haricots.

Depuis plus de deux cents ans on parle donc deux langues au village, les habitants sont tous bilingues.

Il y a environ 50 ans un deuxième hameau va être fondé. Des familles peuls nomades venant du nord sollicitent des terres pour venir s'installer. C'est accepté à l'unanimité par les membres du village, et ainsi ces familles peules créent ce second hameau, Fora Galoya. Elles amènent aussi leurs troupeaux, depuis lors, leur cheptel s'agrandit, ce qui n'est pas sans poser certains problèmes.

Ces peuls récemment arrivés sont aujourd'hui semis nomades, une partie des hommes part durant la saison sèche vers le Mali avec leur troupeau et revient l'été.

Accompagnés du chef de famille Mbaye et de Djiby, nous sommes allés visiter ce grand hameau Peul, Fora Galoya. Ici la vie est restée très traditionnelle, la technologie moderne est quasi absente, les maisons sont traditionnelles et les habitants ne parlent pratiquement pas le français.

Le père Mbaye à gauche et un ami peul.

Le père Mbaye à gauche et un ami peul.

Les deux hameaux ont donc des apparences très différentes, avec d'un coté quelques grandes maison tout en ciment et de l'autre pléthore de petites cases de terre avec des toits de paille épaisses.

On trouve quand même quelques maisons en ciment parmi les huttes et encore quelques cases traditionnelles dans le hameau principal. Mais la différence n'en reste pas moins flagrante.

Les petits hameaux peulsLes petits hameaux peuls
Les petits hameaux peuls

Les petits hameaux peuls

On voit la mosquée à droite ainsi que la grande maison des Fofana, au fond à gauche, en ciment peint.

On voit la mosquée à droite ainsi que la grande maison des Fofana, au fond à gauche, en ciment peint.

J'ai pu échanger quelques mots en Poular avec les femmes qui étaient très contente. Ainsi qu'avec un père de famille parlant l'espagnol, tout arrive. (même si mon niveau est plutôt bas)

Au cours de cette petite visite, Aurélie aura encore fait l'unanimité, et on aura beaucoup de mal à partir avec la ribambelle d'enfants à ses trousses.

Aurélie et ses supporters !
Aurélie et ses supporters !
Aurélie et ses supporters !

Aurélie et ses supporters !

On aura pu prendre quelques très belles photos, des visages intenses et des enfants joyeux.

On a fait aussi une petite vidéo de la visite.

Histoire du village et visites des hameaux peuls.
Histoire du village et visites des hameaux peuls.
Une mère de famille.
Une mère de famille.

Une mère de famille.

Des jeunes femmes toutes en couleurs
Des jeunes femmes toutes en couleurs
Des jeunes femmes toutes en couleurs

Des jeunes femmes toutes en couleurs

Un regard intense.

Un regard intense.

On aura aussi fait la rencontre touchante d'un père de famille aux yeux malades, avec une inflammation chronique. Il aurait aimer partir se faire soigner en France. Puisse-t-il trouver une solution, il y a aussi de bons hôpitaux à Dakar.

On aura aussi fait la rencontre touchante d'un père de famille aux yeux malades, avec une inflammation chronique. Il aurait aimer partir se faire soigner en France. Puisse-t-il trouver une solution, il y a aussi de bons hôpitaux à Dakar.

Un berger fière avec ses chèvres et ses brebis.
Un berger fière avec ses chèvres et ses brebis.Un berger fière avec ses chèvres et ses brebis.

Un berger fière avec ses chèvres et ses brebis.

Un père et ses fils.
Un père et ses fils.

Un père et ses fils.

Dans le prochain article sur le village on vous présentera notre petit passage au jardin des femmes, et le bétonnage explosif du toit du marché. ça déconne pas à Fora.

Commenter cet article